Les effets sur la santé d’un programme MBSR .
Revue d’ études et méta analyses ( 2019)
Revue d’ études et méta analyses ( 2019)
Désormais objet d’études scientifiques, la méditation apparaît comme un recours efficace contre le stress ou la souffrance en ces temps d’incertitudes et de changements brutaux.
Le neuroscientifique Antoine Lutz nous explique pourquoi dans cet entretien.
Lire l’article Le journal du CNRS (16/04/2020)https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-meditation-agit-directement-sur-notre-stress
Sara W Lazar, chercheuse associée au département de psychiatrie du Massachusetts General Hospital et professeur adjoint de psychologie à la Harvard Medical School.
Aller plus loin :
Les autres études de Sara W Lazar sur la méditation
A propos de la méditation et des effets sur le cerveau …Lire aussi cet article sur les travaux d’Antoine Lutz du Centre de recherches en neurosciences de Lyon
Comment la biologie cellulaire fait la part belle aujourd’hui aux théories de l’épigénétique ? Comment la conscience d’un individu et la façon dont il perçoit la vie définissent sa biologie beaucoup plus que ses gênes et son ADN ? Comment les hormones du stress inhibent notre système immunitaire et influencent nos pathologies ? 1 % de nos maladies serait lié aux gênes et 90 % à nos modes de vie et au stress, nous di-t-il . Et aussi comment l’effet placebo ( et son contraire l’effet nocebo) conduit à une réalité chimique dans notre corps ?
C’est absolument passionnant à écouter et surtout très clair…merci à BL pour cette limpidité.
ECOUTER LE PODCAST ( durée 1h 19 mn )
L’occasion aussi de découvrir cette collection de podcasts bien sympa. On y parle de méditation, de conscience, de philosophie, de sciences… Métamorphose, éveille ta conscience !
Revue Cerveau et Psycho 2017
Réponse dans ce dossier très complet du magazine Cerveau et Psycho de 2017 . On y aborde notamment la question du vieillissement cérébral, de la douleur, de la rechute dépressive et comment la méditation interagit dans les différents mécanismes neuronaux, cognitifs ou physiologiques pour améliorer, réparer ou soutenir tel ou tel aspect de nous -même.
A lire si vous voulez comprendre plus en profondeur les bienfaits de cette pratique.
Dans ce dossier , petit encadré également sur le programme MBSR
Cliquez sur l’image pour accéder au dossier complet
Le neuroscientifique Michel Le Van Quyen était l’invité de La Tête au carré pour parler du pouvoir du silence. Suite à une paralysie faciale, le chercheur arrête de travailler. C’est ainsi qu’il prend conscience du besoin de silence du cerveau et se consacre à l’écriture de son nouveau livre « Cerveau et silence » .
Accéder au podcast de l’émission La tête au carré
dec 2019 – Janv 2020
J’ai eu l’immense opportunité de faire partie de cette 8eme édition du Diplôme Universitaire « Médecine, Méditation, Neurosciences » mis en place par l’Université de Strasbourg et organisé chaque année dans le cadre de la formation continue des médecins et chercheurs, toutes disciplines confondues désirant s’initier à la méditation, en explorer le champ scientifique ainsi que les pistes thérapeutiques.
N’étant ni médecin, ni chercheuse, j’enseigne le programme MBSR à Paris depuis 6 ans et ce DU fait partie du parcours de formation des instructeurs C’est à ce titre que ma candidature a été retenue.
Nous voilà donc 57 en tout, venus de toute la France, au plus fort des grèves, réunis pour l’occasion au Mont Saint Odile, lieu magique , sous plein d’aspects. Expérience inédite pour la plupart d’entre nous. Beaucoup des participants découvraient la méditation pour la première fois.
A l’origine de ce Diplôme Universitaire le Pr Jean Gérard Bloch. Rhumatologue, directeur des enseignements de l’Université, passionné de sciences et méditant assidu, l ‘un des premiers médecins à mettre en avant le rôle que peut jouer la méditation sur la santé.
A ses côtés pour co -animer la pratique méditative proposée tout le long de ce séminaire, Erick Rienner, pratiquant assidu de méditation et excellent pédagogue.
La conscience peut-elle être un objet de science?
Quel lien établir entre Bouddhisme et sciences de la nature ?
Méditation, stress et monde moderne.
Neurophysiologie de l’attention.
Méditation et plasticité cérébrale.
Compassion et neurosciences.
Epigénétique et méditation.
Le modèle psycho-neuro-endocrino-immunologique
les échelles d’évaluation de la pleine conscience.
Ce DU s’effectue en 2 temps ( 2 fois une semaine )
Pratiques de pleine conscience et partages alternant avec une partie théorique ( liste des intervenants ci -dessous )
LES INTERVENANTS :
Patricia TASSI Professeur en psychologie clinique.
«Qu’est ce qui fait que nous comprenons les choses différemment? »
Michel ODOUL.
Les liens corps-esprit dans la médecine traditionnelle chinoise.
Jean Yves LELOUP
Qui étaient les thérapeutes d’Alexandrie ?
Christian BONAH.
Histoire de la médecine occidentale et des liens corps-esprit.
Histoire et épistémologie des sciences
Jean Marie LUMINOR
Le cerveau humain à la lumière de la morphologie évolutive.
Jean Philippe LACHAUX, neurobiologiste. INSERM Lyon
Qu’est ce qu’un cerveau attentif ?
Antoine LUTZ, neurobilogiste, INSERM lyon
Neuroplasticité cérébrale et changements neuro anatomiques induits par la méditation. Méditation et régulation de la douleur.
Perla KALIMAN dr en biochimie
Comment notre ADN devient-elle sensible à notre environnement? Epigénétique et méditation.
Pr Tania Singer . Directrice du département de neurosciences sociales de l’Institut Max Planck à Leipzig.
Méditation et compassion
Pr Michel Bitbol, chercheur en philosophie des sciences
Méditation Littérature et philosophie
Le bouddhisme et la science
Le bouddhisme et la physique quantique
Pr Jean Gérard Bloch
La pratique phénoménologique
Le programme de réduction du stress basée sur la pleine conscience
Les fondements de l’enseignement Unité dans la Dualité
Pr Gilles Bertschy
Sommaire des études cliniques sur la méditation de pleine conscience
SE RENSEIGNER SUR MES PROGRAMMES MBSR
Les livres sur la méditation font florès. Mais « La Méditation, c’est bon pour le cerveau » (Odile Jacob, septembre 2019) se détache du lot, en ce sens qu’il est signé par un neurologue mondialement réputé. Le Dr Steven Laureys dirige, au CHU de Liège, le Centre du cerveau. Spécialiste du coma et des états de conscience altérés, il fait le point sur tout ce que la neurologie a pu apprendre et démontrer au sujet des bienfaits de cette pratique héritée du bouddhisme sur notre matière grise et notre état mental. Passionnant.
Votre livre illustre l’intérêt que la méditation, sous ses différentes formes (« de concentration sur la respiration », « de pleine conscience »), commence à susciter dans la communauté neuromédicale. Où en sont les recherches sur ce que vous appelez les « neurosciences contemplatives » ?
On constate depuis le début des années 2000 une montée en flèche du nombre d’études sur la méditation. Rien que l’an dernier, on a recensé plus de 1.200 articles scientifiques sur la seule méditation de pleine conscience, ce qui traduit à l’évidence un intérêt réel et grandissant. Cela dit, du point de vue méthodologique, toutes ces études ne se valent pas, il y a à boire et à manger. Si l’on ne considère que les études cliniques, plus lourdes à mettre en place mais aussi plus rigoureuses et plus solides, la méditation est encore loin de faire jeu égal avec la médication ! Un peu plus de 1.300 études cliniques lui ont été consacrées au cours des vingt dernières années, un chiffre à comparer aux 4.500 études cliniques conduites en moyenne chaque année sur les antidépresseurs. A l’évidence, on ne peut pas attendre de l’industrie pharmaceutique qu’elle consacre autant d’argent à la méditation, qui représente pour elle un retour sur investissement nul, qu’au développement de nouvelles molécules. La médecine d’aujourd’hui néglige encore trop les alternatives à la pharmacopée, qu’il s’agisse de la méditation ou d’autres techniques. Je suis convaincu que la médecine de demain sera plus globale, plus intégrative : elle piochera plus volontiers dans une boîte à outils qui contiendra les médicaments, car il est évident que ceux-ci sont parfois nécessaires, mais ne s’y limitera pas.
Continuer la lecture de Méditer fait du bien au cerveau – article paru dans Les Echos ( sept 2019 )