La mindfulness interviendrait sur notre longévité du simple fait qu’elle active la sécrétion d’une enzyme, la télomérase.
C’est la conclusion d’une étude menée par Elizabeth Blackburn, biologiste moléculaire américaine et son équipe de l’Université de Californie. La chercheuse s’est dores et déjà distinguée dans le milieu scientifique pour avoir découvert cette fameuse enzyme, la télomérase, jouant un rôle crucial dans la protection des télomères, ces capuchons protecteurs de nos chromosomes et cette avancée scientifique lui a valu le prix Nobel de médecine en 2009. Puis, comme de nombreux chercheurs aujourd’hui aux Etats -Unis, elle a poursuivi ses recherches en direction de la méditation et a publié en 2010 une étude qui a fait grand bruit parmi les chercheurs qui travaillent sur la question du viellissement cellulaire : la méditation, pratiquée de façon intensive et sur trois mois ( le groupe témoin étant des participants à une retraite de méditation, le groupe contrôle étant des participants en liste d’attente pour effectuer cette retraite ) augmenterait de façon significative la sécrétion de la télomérase, ralentissant considérablement le vieillissement de nos cellules.
L’étude en question : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21035949
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