QUI SUIS-JE ?

apprendre à méditer

 

SYLVIE CHABAS

INSTRUCTRICE  certifiée PROGRAMME MBSR

Mindfulness Based Stress Reduction

La réduction du stresse par la Pleine Conscience

Membre de l’ADM Association pour le développement de la Mindfulness

 

Diplômée de l’IPJ -Institut Pratique de Journalisme- (1985) journaliste pour la radio puis réalisatrice de documentaires pour les chaînes de télévision ces trente dernières années, je rencontre sur le tard la pratique de la méditation et en saisis toute sa richesse.

Après avoir effectué plusieurs retraites notamment au village des Pruniers, centre de pratique fondé par Thich Nhat Hanh, je découvre que les fondements de la Pleine Conscience explorés lors de ces retraites sont au coeur du programme MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction) le cursus développé  aux Etats-Unis début des années 80 par le Pr Jon Kabat Zinn. fondateur du CFM -Center for Mindfulness à l’UMASS, Université de médecine du Massachussetts (USA).

MBSR, la méditation laïque

Je décide alors de m’impliquer plus encore dans la compréhension de cette pratique et de me former pour enseigner ce programme MBSR, né aux Etats Unis, entièrement laïque et accessible à tous. 

Avant cela  …

C’était à Paris, dans une salle, tous réunis pour entendre Sogyal Rinpoché, une sorte de « super lama » m’avait-on expliqué, reconnu dans le bouddhisme pour avoir écrit un livre qui compte : Le livre tibétain de la vie et de la mort. Une valeur sûre, donc, avais –je pensé, à juste titre, pour enfin explorer, ce samedi matin, les grandes lignes de la parole du Bouddha, moi la profane que j’étais.

Je me souviens maintenant, lorsqu’il est monté sur l’estrade pour prendre la parole devant cette assemblée lui étant entièrement acquise, j’ai tout de suite perçu l’importance du personnage, sa drôlerie ensuite, pour m’apercevoir enfin que j’avais affaire à un érudit. 

Après quelques instants, il nous proposa, sans détours, une pratique de méditation. Ce silence qui se répandit dans la salle comme une onde m’a saisi littéralement.  J’avais acheté mon billet d’entrée juste pour le samedi matin. J’y suis resté les trois jours, espérant à chaque fois qu’il nous fasse méditer encore.  Ce qu’il fit, à plusieurs reprises. 

Est-ce dans cette salle bondée, assise sur cette chaise de camping pliante que j’ai compris que je méditerais toute ma vie ?

Il y a eu aussi cette journée à la Défense, sept 2011 : j’assistais pour la première fois à un enseignement de Thich Nhat Hanh. J’avais lu quelques-uns de ses livres l’été précédent et cela m’avait donné envie d’aller l’écouter. Toute sa vie durant, TNH s’est appliqué à enseigner les fondements de la Pleine Conscience et nombreux pratiquants de méditation du monde entier se revendiquent aujourd’hui de ses enseignements. 

Quelques semaines après cette journée à la Défense, je me suis rendue au village des Pruniers, le centre de pratique qu’il a crée dans le sud de la France, le lieu où il vécut et enseigna.  

Thich Nhat Hanh donnait régulièrement des enseignements du Dharma les jeudi et dimanche matins. Il nous fallait rejoindre le Hameau du Haut, à 17 km de là où nous étions, le village des Pruniers étant répartis sur plusieurs sites.

J’ai eu l’immense chance d’assister aux derniers enseignements qu’il a donnés. 

Depuis ce jour, j’ai sauté à pieds joints dans la méditation et suis partie aux Etats -Unis suivre le premier volet de la formation d’instructeurs MBSR auprès de Florence Meleo Meyer du Center for Mindfulness de l’Umass, Université du Massachussets. Suivront le TDI- Teatcher Developement Intensive – en Irlande,   puis le MBSR en médecine intégrative,  toujours aux côtés de Florence Meleo Meyer, une femme formidable. 

Désormais, la pratique de la méditation s’impose à moi chaque matin. Une journée commencée sans ma pratique n’est pas la même journée.

Ce que la méditation m’a apportée

La méditation m’a apporté beaucoup de choses, entre autres celle de faire l’expérience d’un calme intérieur et d’une ouverture jusque -là inexplorés.

Cette pratique m’a non seulement littéralement happée mais elle a fait de moi une autre personne. J’assiste avec perplexité à ma mue et je ne sais pas si cela va s’arrêter un jour ni où cela va me conduire. Pour résumer : Je dors mieux, j’ai arrêté de manger n’importe quoi, je juge moins, je désencombre mes étagères, je simplifie ma vie au max et surtout j’ai moins peur de tout. Je travaille beaucoup moins et ça me plaît.  En clair, la méditation m’a fait lâcher des pans entiers de ma vie, moi la fille –droguée -au travail -hyper–anxieuse que j’étais. Jusqu’où vais –je aller ? je n’en sais rien et cela ne m’inquiète pas. Mon petit doigt – que j’ai toujours écouté – me dit que je ne suis pas en danger car globalement, j’ai le sentiment d’être définitivement mieux dans ma peau depuis que je médite. 

MON APPROCHE,  en tant qu’enseignante MBSR 

Enseigner la méditation n’a pas été pour moi un parcours très évident. J’ai longtemps été traversée par un sentiment d’illégitimité. Qui suis-je pour prétendre l’enseigner ?  

Parmi ceux qui enseignent la méditation de pleine conscience à travers le programme MBSR, beaucoup viennent du monde de la santé. Ils sont psychiatres, psychothérapeutes, cadres de santé et intègrent cette discipline dans leurs parcours de soins. On trouve aussi beaucoup de coachs de vie ou coachs en entreprise. Ils connaissent bien le fonctionnement de l’humain et le développement personnel et se forment à la pleine conscience comme étant une approche des plus pertinentes pour la gestion du stress et la prévention des risques psycho sociaux.

A côté de ces instructeurs très étiquetés santé et « soft skills », on trouve des philosophes, des écrivains, des scientifiques de très haut vol, je pense à Richard Davidson du Center of Healthy Minds, à john Kabat zinn, du Center for Mindfulness, à Michel Bitbol du CNRS, le philosophe qui discute avec le Dalaï Lama lors des entretiens du Mind and Life, où des scientifiques très pointus dans leur domaine respectif, le cerveau, la physique quantique, la médecine corps-esprit, la psycho-neuro-endocrino-immunologie.

Pour ma part, je ne suis ni psy, ni coach, ni maître à penser, ni scientifique. Qui suis- je donc pour prétendre enseigner la méditation ?

J’ai découvert cette pratique alors que j’étais journaliste, en m’y intéressant par le biais d’un sujet de documentaire à réaliser. Le film « Le bonheur à tout prix » que j’ai réalisé en 2010 pour France 5 m’a fait entrevoir la densité de cette pratique. Immédiatement fascinée par le fait  qu’une pratique qui consiste à NE RIEN FAIRE débouche sur autant de choses à raconter, je n’ai eu de cesse de m’y intéresser.

Puis est venue la pratique et ses effets tangibles sur les façons d’aborder les évènements, sur ma santé, mon sommeil, ma joie de vivre. 

Si, pour enseigner ce programme MBSR, l’essentiel de la transmission part d’une pratique personnelle, continuer à me documenter et relayer les informations les plus claires et pertinentes sur le sujet de la mindfulness constitue mon axe, ma posture.  

Aussi, je m’attache, dans les groupes que je constitue pour instruire ce cursus MBSR, de partager les ressources et documentations auxquelles j’accède parce que le sujet me passionne.

A qui s’adresse le programme MBSR ? 

Toutes sortes de profils viennent faire un programme MBSR. Les participants arrivent de tous les horizons et ont tous les âges.  

Je conçois la méditation de pleine conscience comme une pratique laïque, universelle, grand public, accessible à tous, exigeante et intelligible.

La méditation s’adresse à tout le monde, quelques soient ses origines culturelles, religieuses, sociales. Tout le monde peut méditer. Dès lors que vous respirez, vous pouvez méditer. Vous avez un corps, des sensations, des émotions, des pensées et donc vous pouvez méditer. Vous ne pouvez pas échouer. C’est juste une question de le décider, de s’assoir et de s’ouvrir à ce qui est là. C’est une pratique, qui s’apprend, et qui débouche sur une posture de vie, une façon d’être, un art de vivre. 

Ce qui m’anime personnellement à vouloir transmettre ce programme c’est qu’à mon sens, il va bien plus loin que la simple question du stress. Une phrase que j’ai entendu plusieurs fois depuis que je chemine dans cet univers :« J’ai entamé ce programme pour calmer mon stress et j’ai découvert une autre façon de vivre … »

Mon parcours de formation comme instructrice MBSR 

-Practicum  Juin 2014 . Rhinebeck /  Etats -Unis.
Sous la direction de Florence Meleo Meyer, directrice du programme de formation des formateurs  et Robert Smith  du CFM. (Center For Mindfulness in Medicine, Health Care and Society) de l’Université de médecine du Massachusetts (Umass) / Etats -Unis.
-TDI (Teacher Developement Intensive)  Avril 2015.Ireland
Encore sous la direction de Florence Meleo Meyer et de Lynn Koerbel
-MBSR en médecine intégrative. Mai 2018. Carry-le-Rouet / France avec Florence Méleo Meyer et Judson Brewer, directeur du centre de recherche du CFM/ Brown University (USA)
Ces 3 formations sont nécessaires pour obtenir le titre d’instructeur MBSR et proposer le programme MBSR créé par Jon Kabat-Zinn.
-Séminaire –retraite pour instructeurs MBSR et MBCT  avec Mélissa Blaker et David Rynick, enseignants zen. Moulin de Chaves/  France / mai 2016 )
-Diplôme Universitaire  » MEDECINE MEDITATION NEUROSCIENCES  » de l’Université de Strasbourg ( déc 2019 à janv 2020 ) 
       Retraites,  conférences , formation professionnelle
  • retraite avec Pascal Auclair /Terre d’Eveil / Epernon (mars 2015 )
  • Master Class   Saki Santorelli,  ( sept 2017 )  
  • Modes mentaux et Méditation / Jacques FRADIN  ( Nov 2018 ) 
  • ACT – thérapie de l’acceptation et de l’engagement- et Pleine conscience / Egide Altenloh et Thomas Busigny ( Fév 2021) 

 

  

 
 

Mes nouveaux programmes MBSR

Mindfulness : Méditation de pleine conscience par Sylvie Chabas